Tuesday, February 28, 2017

Master or Monster



Transformation is the devil’s act
Transubstantiation a Christian pact
That one did broker with our great nation
And was made master to head the nation

As master, claws he did pop out
Giving the nation to the draught
Like a master throwing his dog a bone
Which draught now hits hard this nation like stone

When we brought him in, we hailed, “Master, Master!”
Now wanting him out, we cry, “Monster, Monster!”
Knowing now what to think
Would you told us one thing:

Beauty, hiding cloak for monsters!
Ugly thoughts to have of masters!
They the devil’s acts condone
Hoping to have pact undone!

Ordering high corruption
They would we have communion
Praying for corruption incorruptible

As if there is nothing inevitable!

Monday, February 27, 2017

Their Heir Not Our Air



Break the broke down with clubs
Guide the poor to the pubs
Leave them no tropical fresh air
Until for him is found an heir

Dancing to the tune of country
Music warming hearts of con tree
Hill Billies blind to virtues
On the path of war, real truce

Holding the bloke out of every club
Keeping him away from every cup
And salvage the country in a mire drowning
Leaving no possibility of running

Spoil sport won’t escape this fate
For others he lay down hate
But the pen above hate flies
Noting the country’s cries

Noting our country’s cries
Pens do more than heave sighs
They prick the country to the pain
The pain she would everything slain

Once up and aware of ill
Unwanted heir’s sent uphill
For freshness to sweep the plain

For all to breathe without strain

Curled from Peace Mongers at War ©2009 Bill F Ndi

Wednesday, February 22, 2017

Litany of Lamentations


Not just a vicious cycle
I would say a spiral of violence
Not just psychological torture
I would say a nation run by thieves
Not just crushing of youth’s dream
I would say killing of the larvae before they grow
Not just a wall made of gangsters
I would say constructed with their bricks of arrogance
Not just haughtily bawdy
I would say morally uncouth
Not just devilishly cunning
I would say satanically sly
Not only the smell of their shit
I would say the stench of rottenness
Not just looking like political mishmash
I would say political indigestion
Not just misery in squalor
I would say abjection in a quagmire
Not just legalisation of corruption
I would say bastardisation of impurities
Not just condoning crime without punishment
I would say consolidation of their heinousness
Not just a throne and crown in decay
I would say their timeless putridity
Not just a king sowing seeds of discord
But I would say but dances and rhymes with division
Not just clannishly sheepish
I would say gangsterly arrogant
Not just sloppily clumsy
I would say a thousand headed hydra
Not just monstrously ugly
I would say a basking shark
Not just the flames of passionate hate
I would say unpardonable hellish hate
Not just that they can’t change
I would say they’ve made up their minds impervious
Not just they won’t look back
I would say some men can’t just change
Not just trapped in their quick sand
I would say misery, poverty and privation
Not just a gang of petty thieves pushed by hunger
I would say highwaymen robbing for greed
Not just a lazy stupid bunch at the helm
I would say a lousy crazy bunch steering the ship aground
Not just a demagogue thinking he’s a pedagogue
I would say a coward with demagogic delirium
Not just fake politicians and statesmen
I would say convoluted to the marrow bone
Not just their disorderly debauchery
I would say chaotic apocalypse now
Not just driving the nation into her grave
I would say making of every life living hell
Not just through blind and questionable greed
I would say through reckless and unthinkable felony
Not just by burning and burning with fire
I would say burning and burning to ash all hopes
When the gangster in chief has to this listen
I would the world ask him what he has learnt as a lesson.

Curled from Peace Mongers at War ©2009 Bill F Ndi

Sunday, February 12, 2017

Les Sieurs et leurs pages




A Bamenda l’armée francophone fit
Couler le sang de braves gens ; en tout ? Six.
Il eut la pluie du multipartisme
Y compris celui du fédéralisme
Que quémandent aujourd’hui, ces marchands
Du tribalisme criant à tout vent
Que ces anglophones sont trop demandeurs
Et cherchent à détrôner leurs supérieurs ;
Aberration qu’ils n’ouïront jamais dire ;
Mais voudront transformer le sang en cire
Pour faire brillanter les souliers du roi
Qui leur a permis de chasser ces proies
Qui se revendiquent un héritage
Colonial qui priverait sieurs de pages.


02/11/2017

Thursday, February 9, 2017

Mon Frère et mon Blème



Bras croisés, parlez-vous de nos problèmes :
« Le Problème Anglophone est le problème
De tous les Camerounais », peut-être
Par oubli que nous sommes chefs d’orchestres
Qui entonnons les chants transformateurs
Pour conscientiser les baragouineurs
Qu’êtes-vous et vos multiples disciples
Coupables garants ces rudes périples.
Nous ne sommes pas des faciles-à-bercer
Avec des piètres paroles démodées
Que vous tenez depuis cinquante-cinq ans
Et là, hélas ! Nous ne sommes pas des ânes !
Bien qu’eussions-nous leur calme disposition,
Nous mettons à poil notre vexation.

02/06-07/2017


©2017 Extrait de La Logorrhée du Poète

Wednesday, February 8, 2017

Preface to French Poetry Collection




Avant Propos

Ce recueil aurait pu être intitulé La croisée des chemins: être Anglophone ou Francophonisé? Mais aux fins de ne pas être réducteur ou encore myope avec un problème d’ordre universel que régional, Bill F. Ndi a choisi d’universaliser ce problème d’Anglophones au Cameroun dont les compatriotes francophones en voudraient faire de la polémique toute en le tribalisant et en le concevant comme le fait le monde occidental pour ce qui est de la contribution de Noirs dans l’histoire de l’humanité. Pour l’occident, le Noir n’a rien apporté comme contribution à l’humanité comme pour le francophone Camerounais, depuis Sardou Daoudou, l’anglophone n’a rien apporté à l’union ou encore l’histoire de l’anglophone au Cameroun ne peut être comprise que dans l’optique de l’unité nationale, c’est-à-dire l’histoire du Cameroun francophone ou encore La République du Cameroun comme le pays fut connu à « l’indépendance ». Pour ce poète, que le francophone au Cameroun soit d’accord ou pas, l’histoire, prise comme témoin, met en exergue ce mariage forcé ou la femme (l’Anglophone) en a marre et voudrait tirer sa révérence alors que le brute de mari, qui ayant passé tout son temps à tyranniser la femme, signe et persiste que l’union est légitime. Ce recueil en français est une invitation au dialogue conciliatoire, dépourvu de toute diabolisation, en dépit de ce que le poète conçoit comme la mauvaise foi de francophone, quel qu’il soit, lorsqu’il traite le cas anglophone à la même échelle que le cas Bamiléké ou encore Fang, Béti, Bulu, etc. il s’agit ici des pleurs en la langue du tyran et ses acolytes pour qu’ils n’aient pas d’excuses pour prétexter de ne pas comprendre « le Biafrais, l’anglo, le Bamenda, ou encore l’ennemi dans la maison… » Ces épithètes sont les plus souvent attribuées aux anglophones du Cameroun.

Les 82 poèmes de ce recueil visent tout tyran comme l’imposture du francophone camerounais qui refuse de regarder ses pairs (les anglophones) en face et d’admettre leur humanité et leur droit de choisir. D’ailleurs, l’un des chanteurs Camerounais les plus engagé et d’illustre mémoire aurait posé une question très simple dans l’un de ses morceaux où il présentait une situation où il se serait entré en relation avec une personne et quand il voudrait s’en séparer, cette dernière ne voulait pas lui laisser le choix de se quitter comme il en avait au départ pour nouer la relation. Il s’agit ici de Lambo Pierre Roger, alias Lapiro de Mbanga. Il chantait : «  na me a be fan am oh baby, if I talk sey a norh want am again, na wetin be the problem? Tell me oh! » Ayant constaté que l’union ne marche pas, comme l’anglophone qui serait à l’origine de l’union avec son frère francophone de la République du Cameroun, Lapiro pose une question de pointe : « si je vous dis que je n’en veux plus maintenant d’où vient le problème ? Dit le moi oh ! » Ce qui est d’autant plus étonnant c’est que le Camerounais francophone à sa place du maître d’esclave reçoit le désir d’autonomie de ces anglophones, les lésés des indépendances, avec le chant de pays uni et indivisible alors que l’histoire en témoigne autrement. Bien plus, il parle de la sécession alors qu’il s’agit simplement de demande d’autonomie. Quel que soit le cas, ce recueil n’est autre qu’un appel au dialogue qui permettrait aux deux frères de bien comprendre le fond des problèmes qui freinent tout progrès et les minent. Ainsi l’un ne se verrait plus octroyé le droit divin de gestion d’un patrimoine fédéral au profit d’un poigné de filous corrompus.

Comme souligné plus haut ce problème qui semble être camerounais prend une tournée universelle lorsque la situation des anglophones au Cameroun miroitent celle de noirs aux États-Unis avec le mouvement contemporain de « Black Lives Matter » ou encore, la vie de noirs compte. Bien que cette thématique se soit abordée par d’autres écrivains anglophones tels Victor Épié Ngome, l’auteur de What God Has Put Asunder, ce recueil évite de s’engager dans un dialogue des sourds avec un oppresseur qui dirait ne rien comprendre en une langue qui n’est pas sienne. Même avec mil ans d’atmosphère envenimée, le dialogue est toujours possible si l’oppresseur accepte de reconnaître l’humanité de l’opprimé. Ce recueil de Bill F. Ndi constitue de résolutions imaginaires des contradictions socio-psychologique ainsi que politico-économique.

Pour finir, écoutez parler chaque mot, chaque vers, et primez la raison à l’émotion bien qu’il vous la faut pour mieux saisir cet objet esthétique dépeignant l’enfer dans lequel vous faites brûler une partie de l’humanité, en l’occurrence les anglophones du Cameroun ou encore les noirs partout ailleurs dans le monde. Sartre n’avait-il pas raison de chercher à savoir pourquoi écrire ? N’est-ce pas disait-il que « chacun a ses raisons : pour celui-ci, l’art est une fuite ; pour celui-là un moyen de conquérir. […] on peut conquérir par les armes. » ? Et n’ayant point écrit pour prendre fuite ni pour conquérir par des armes, ce recueil fait soigneusement usage des mots pour l’image des maux qu’ils sculptent quitte à troubler lecteur. Car le poète qui ne peut ni appeler la laideur par son nom ni l’enjoliver avec la douceur de mots qui frappent, devrait reconsidérer sa vocation poétique. Bref, la mission poétique est d’enlaidir la beauté de l’oppression selon oppresseur. Le poète, Bill F. Ndi, dans ce recueil, l’accomplit avec finesse.


Swiss Cheese



From the River of Prawns to that of blood
And I wonder when the tyrant would stop
His blood bath and forfeit shitting on top
Of olive branch holding patriots in broad
Daylight before taking delight in flight
With the state’s coffers to hide in the Alps
Where cheese meets wine in the mouth and melts down
As our demands are met with a crackdown
Which we are told is stroking itchy scalps
To harden the heart of the excellent
Thief in chief who raids and kills innocence
And turns around to decree sweet nonsense
With chants of his acts being a repellent
Which wrong we must, by right, fight to right.

11-30—12-01/2016